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Continuez à voter pour gagner (peut-être) une bouteille de vodka!
Flol en Pologne 2010
Virée à Gdansk PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Flol   
Dimanche, 25 Avril 2010 18:20

Les semaines sont souvent chargées, mais parfois les week-end le sont encore plus...D'ailleurs, il est bien connu que les semaines sont faites pour se reposer du week-end!

Lorsqu'il a fallu se lever à 4h40 dimanche dernier pour prendre le train de Gdansk, j'avais 8h de sommeil derrière moi....8h de sommeil depuis vendredi matin. Heureusement le soleil était au rendez-vous pour remonter le moral de troupes endormies. Nous voilà partis, à 3 français et une thaïlandaise, à l'assaut de la bonne Gdansk.

Après trois heures de train à travers la campagne polonaise à peine éveillée, nous voilà à la porte de Gdansk...

En arrivant à Gdansk, c'est bien de "portes" qu'il s'agit : venant de la gare, il vous faut passer par la Porte Haute, sorte de "Porte de Triomphe" destinée à accueillir les invités de marque de la ville. Après les honneurs, les règles : vous arrivez devant l'Avant-Porte, prison et lieu de châtiment publics. On vous a prévenus, nul n'est censé ignorez la loi. Vous voilà maintenant véritablement entré dans la vielle ville (Stare Miasto). L'accueil est chaleureux dans la rue Długa et parmi tous les commerces, nous choisissons de faire une halte petit-déjeuner dans une boulangerie.

En continuant la rue Długa, vous tombez sur la place du vieux marché (Długi Targ), coeur commerçant de la vielle ville. En déambulant sur cette place, on a du mal à imaginer que la ville a été détruite à 90% pendant la seconde guerre mondiale.

Symbole de Gdansk, la grue du port était la plus grande de l'Europe médiévale. Dédiée au remâtage des navires et au transbordement de marchandises. Nous longeons la Motława pendant que le soleil commence à chauffer les joues. Gdansk commence à prendre des airs de bord de mer.

Impossible de quitter Gdansk sans un détours vers les chantiers naval. Une page de l'histoire moderne polonaise s'est écrite ici, lorsque les syndicats des chantiers navales décident de faire grève sous l'impulsion d'un certain Lech Wełęsa. En août 1980, 10 des 13 millions de travailleurs polonais sont en grève...Solidarność est né.

Aujourd'hui, devant ce Monument aux Morts des Chantiers Navales, ce n'est pas le combat de Lech Wełęsa que l'on célèbre, mais on vient se receullir en mémoire de Lech Kaczyński et de son état-major décédés dans un crash aérien une semaine plus tôt. Le champ de bougies est à lui seul représentatif de la ferveur polonaise.

 


 

Gdansk est situé dans un bassin qui regroupe 3 villes-soeurs : Gdansk l'histoirique, Sopot la balnéaire et Gdynia l'indutrielle. Direction la mer, pour profiter du soleil!

Icône de Sopot, cette bâtisse biscornue (Krzywy Dom), que l'on a l'impression de regarder à travers une bouteille (de vodka?).

 

La véritable fierté de Sopot ce n'est cependant pas ce bâtiment (ni la vodka) mais la jetée en bois qui s'élance sur plus d'un demi-kilomètre vers la Baltique. C'est même la jetée en bois la plus longue d'Europe. Même si Sopot accueil des centre de balnéo-thérapie, la meilleur thérapie reste de faire un aller-retour sur la passerelle : balayé par les vents marins, baigné de soleil et la vue de la baltique qui s'étend jusqu'à l'horizon vous revigoreront à souhait!

 

Il est déjà l'heure de revenir à Olsztyn pour nous...juste le temps de dormir une nuit complète, de mettre un peu de crême sur les coups de soleil et de repartir pour une semaine polonaise!

 
Malbork, repère des durs PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Flol   
Mercredi, 14 Avril 2010 18:24

(Visite du 27 Mars 2010)

Hier c'était presque le vrai printemps : je suis sorti du travail en chemise, le manteau sous le bras! Dès que l'air n'est plus glacial, on a l'impression de renaître, de pouvoir respirer à plein poumons...Après six mois d'hiver, je ne doute pas que les polonais soient particulièrement sensibles à la douceur du printemps!

Ce matin, l'hiver a repris le dessus, plutôt sous la forme d'un automne perdu : vent, froid et pluie fraiche. Bref, il ne fait pas bon rester dehors. Ça tombe bien, nous avons décidé de nous réfugier dans la forteresse de Malbork, capitale gothique de l'ordre teutonique.

En arrivant à Malbork, on comprend immédiatement que ce n'est pas un simple quartier général de croisés ; les chevaliers teutoniques ont littéralement fortifié une cité de 21 hectares capable « d'accuellir » 3000 Frêres en Armes : 3 niveaux d'enceinte, douves, pont-levis, tours ...bref, le top de la forteresse.

(Carte de la destination : C'est encore au Nord d'Olsztyn, ça va aller?)

 

Petite visite des lieux en images :

Vue du chateau depuis l'extérieur de l'enceinte. (Crédit photo : Wikipédia. Il ne faisait pas ce temps-là lorsque je l'ai visité.)

 

En passant le pont-levis entre le chateau-bas et le chateau-moyen, on entre dans le coeur de la forteresse.
(Et d'après les gens encapuchonnés, ce sont mes photos.)

Cour du chateau-moyen.

 

Les anciens administrateurs de la forteresse veillent toujours sur leur domaine.

 

Même si le chateau a été bâti au bord d'un fleuve, le chateau-haut est construit autour d'un puits qui devait assurer l'autonomie des chevaliers en cas de siège. Les chevaliers teutonique ne se sont pas encombrer d'un parc en plein milieu de leur chateau, mais ils ont tout de même pris la peine de planter un arbre (qui n'a pas l'air en forme, vivement le printemps pour lui aussi).

Dans les grandes pièces, l'architecture gothique est remarquable. Tout el chateau est en briques, mais les piliers de soutènement sont en granit, beaucoup plus solide. Dans une des ailes du chateau, un seul pilier en granit supporte toute la charge au centre de la pièce. Lors d'un complot, un boulet de canon tiré de l'extérieur du chateau a manqué le pilier de quelques centimètres, selon la légende. S'il l'avait touché, l'aile entière du chateau se serait écroulée comme un chateau de briques...

Dans le réfectoire, les chevaliers mangeaient en silence, pour pouvoir écouter la lecture de la bible. Une bonne soupe au choux, avec quelques versets bibliques, y'a de quoi passer un hiver bien au chaud! Mais les chevaliers teutoniques, tous pieux qu'ils puissent être, croyaient surtout au chauffage central par le sol pour être sûrs de passer l'hiver (je vous rapelle qu'on est au Nord de la Pologne, hiver compte-triple au Scrable).
Et effectivement, plusieurs ailes du chateau sont équipées d'un sous-sol destiné au chauffage. L'air chauffé était distribué à l'air de conduits qui remontaient au niveau du sol des étages. Pour réguler la température, les dizaines de petits conduits peuvent (encore aujourd'hui) être plus ou moins ouverts manuellement. Pas fou...

 

La cathédrale de Malbork est le coeur du chateau ; en fait c'est le premier bâtiment existant sur le site, autour duquel les autres constructions se sont greffées jusqu'à la forteresse existante. Restaurée avant la seconde guerre mondiale, ce bâtiment a été démoli à 50% pendant la guerre : éventré et sans toit, les peintures d'origines sont presques toutes perdues. La bâtisse est en reconstruction depuis plusieurs dizaines d'années (l'ensemble du site est classé Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO).

 

 

Finalement, le chateau comme on l'imagine : forteresse terrible, dominant toute la région du haut de son dongeon. Son viel administrateur, à la tête d'une armée de redoutables chevaliers teutoniques, règne sur la province d'une poigne de fer. Haa...la nostalgie de la belle époque...

(Crédits photo/image : 5 zl à celui qui se reconnait)

 
Alice au pays des Merveilles PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Flol   
Lundi, 05 Avril 2010 13:07

Ce n'est jamais facile de raconter la vie nocturne. D'abord parce que les souvenirs sont souvent cunéiformes, les détails sont à désensabler et déchiffrer le lendemain. Et tout simplement parce qu'il fallait être « ici et maintenant » pour le vivre!

Voici donc quelques souvenirs du week-end Pascal à Olsztyn ; dans les détails, mais sans la trame :

Rendez-vous à la Porte, la police était déjà là : c'est bon signe. Ils sont fatiguants à nous proposer à chaque fois la carte au Prisme! Puisque le pas de vis est à anglaise, on va changer de table.

Quelques randonnées plus loin, il est l'heure de bouger : direction l'Euphorie? Tentons. Si on descend, on remonte le temps ; si on monte, c'est mort ; mais si on monte encore, c'est bon.

Y'a des lapines fluorescentes en mini-jupes qui se baladent : c'est pour Pâques ou pour Playboy? Ni l'un ni l'autre : le Père Noël débarque sous bonne escorte et m'offre un petit lézard brillant : trop bien!! C'est celui dont je rêvais!

C'est alors que je rencontre Marek-que-je-ne-connais pas : il paraît que c'est trop bien d'être français en Pologne ; il en sait quelque chose : il est polonais!

Direction la machine à remonter le temps : le temps d'un Martini la France est championne du monde deux fois! On ne va pas s'arrêter là : on remonte dans les fourneaux, pour s'amuser. Mais on ne voit pas venir le danger et je manque de perdre ma mâchoire. Indemne, je m'en tire avec un clin d'oeil.

Changement de sol : même ambiance. On s'attendait à trouver des panthères, mais finalement pas tant que ça. Regarde, une interaction d'ondes : les basses font vibrer les lasers...Fascinant!

Il commence à être tard : il commence à être l'heure de la chaufferie! Tout est gratuit ce soir? Cool. Il ont vraiment des beaux tickets de vestiaires ici, je le garderais bien, mais ils ont mon manteau..ha, les fourbes, ils ont tout prévu.

Ils comprennent rien à mon polonais ici, viens, on s'en va ; et tout n'est pas perdu, on a un 514! Si je vous rend mon ticket de vestiaire, vous me rendez mon manteau?

Qui me ramène à la maison? Il faut négocier en allemand...pour l'occasion je suis trilingue, mais rien n'y fait. Tant pis. Et si je chope le petit malin qui s'amuse à me siffler dans les oreilles, ça va barder!

L'important, c'est d'être à la maison pour regarder le soleil se lever, avec une petite tisane et des petits beurres. Je pense à tout à l'heure : je vais devoir faire la check-list du réveil : Une carte bancaire manquante? Une mâchoire cassée? Un chaussure perdue? Un ticket de vestiaire à la place du manteau? La porte d'entrée restée ouverte? Le frigo décongelé? Un portable sans carte SIM? Des oeufs en chocolat Playboy? Un facture en allemand?

Rien de tout ça, heureusement. Par contre, j'ai trouvé un petit lézard vert dans ma poche de jean...

 
Fin de l'hiver : dernière sortie enneigée PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Flol   
Lundi, 05 Avril 2010 15:04

Depuis quelques jours, je redoutais que la neige disparaisse une fois pour toute. C'est donc armé de mon appareil photo que je suis parti courir cette semaine. Voici quelques images prises au péril de mon dos : sur 10km, le chemin était entièrement verglacé, avec une fine couche de neige par-dessus (cf : Technicien de Surface). Si j'avais réussi à éviter les chutes jusqu'ici, cette sortie a mis fin à un sans-faute en patinage artistique. Je crois même qu'en neuf ans de judo, je n'ai jamais pris un "pion" comme celui-là! Une chute parfaite, à plat dos, l'appareil photo à la main, au bord de la pente qui se jetais dans la rivière glacée. Bref, un coup de maître. La comparaison avec le judo s'arrête là : en judo, lorsqu'on prend une telle claque, on compte ses vertèbres, ses neurones, on se relève doucement, on se rhabille, on salue et le combat est fini par "IPON" : on va s'assoir gentiment avec ses petits copains en se promettant de se venger sur le prochain. Face à la glace, on se relève prudemment, on recompte ses os...mais le combat continue! Ce qui a permis à la glace de me recoller un "yuko" sur une autre chute qui tenait plus du double loops piqué que de l'art martial.

La bonne nouvelle c'est que le compte de vertèbres est complet et que l'appareil photo est indemne pour vous offrir des jolies photos :

 

dernière sortie enneigée

 

dernière sortie enneigée

 

 
Technicien de surface PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Flol   
Lundi, 05 Avril 2010 14:26

Les dernières neiges ont fondu il y a à peine deux semaines. Imaginez un peu : cette neige était là depuis Octobre! C'est cette même neige qui a annoncé la fin de l'automne et le début d'un très long hiver, qui a passé les fêtes, qui a congelé lorsque la température a chuté jusqu'à -25°C. Cette neige, la voilà à l'agonie lorsque la printemps arrive : molle, dégoulinante dans les plus mauvais jours, elle se replie sur elle-même et se cache dans les recoins pour éviter les rayons joueurs du soleil.

Lors des trois dernières semaines, j'ai vu passer 3 saisons, et dans un ordre inhabituel. À chaque fois, c'est pendant ma sortie hebdomadaire en forêt que j'ai pu en profiter le plus ; mais c'est au quotidien que le changement se vit : je n'ai jamais vu de lieux où il était aussi difficile de se chausser. J'imaginais naïvement que la neige resterait quelques semaines, puis fonderait en une journée, laissant place à l'herbe grasse. Il n'en est rien : récit d'un changement d'état :

MoonBoots. Lorsque je suis arrivé à Olsztyn le 29 Janvier, juste après une terrible vague de froid, le sol était recouvert de 40cm de poudreuse ; les trottoirs réduits à des traces de pas alignés. Dès que je sortais des chemins en footings, je luttais pour dégager mes pieds, et revenais à la maison avec les jambes congelés. Après l'émerveillement des paysages blancs, j'ai rapidement eu envie que la neige fonde pour pouvoir courir correctement.

Ski. Après deux semaines sans chute de neige, tous les trottoirs étaient recouvert d'une épaisse couche de neige compacte, damée par des milliers de pas. Si les pieds ne s'enfonçaient plus, c'est avec la glissade qu'il fallait compter! Une simple initiation au patinage artistique avant les prochaines étapes.

Bottes. Premières hausse des températures : la neige devient molle et sale, les rues sont inondées. C'est amusant de regarder les gens faire des sauts de biche en traversant les rues, pour éviter les rivières de neige fondue!

Patins. Rechute du thermomètre : c'est fois-ci c'est la patinoire géante! Toute l'eau a gelée sur place : les trottoirs deviennent des terrains de jeu pour Brian Joubert en herbes. Et comme Brian Joubert, de temps en temps, il y grosses chutes! Les gens ressemblent à des petits pingouins qui marchent en ligne sur la banquise, par trop sûr de l'état de la glace.

Raquettes. Rechute de neige. Cette fois-ci c'est le piège absolu, la fourberie météorologique parfaite : la couche de glace est dissimulée sous une fine épaisseur de poudreuse. Après quelques pas, l'adhérence vous paraît correcte, vous pouvez marcher normalement, et puis, VLAN! Une plaque de glace bien cachée vous flanque par terre. Plus rien ne peut vous sauver...le judo peut-être? (Pour apprendre à tomber...)

 

En ce moment, on en est au stade « sandales » : tout le sable épandu dans les parcs pendant l'hiver se retrouve sur le bitume et donne l'impression de marcher (ou courir) sur un tapis de billes!

J'ai renoncé à ma piste d'athlétisme idéale, c'est bien plus drôle de découvrir un terrain différent toutes les semaines!

 
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