Alice au pays des Merveilles Imprimer
Écrit par Flol   
Lundi, 05 Avril 2010 13:07

Ce n'est jamais facile de raconter la vie nocturne. D'abord parce que les souvenirs sont souvent cunéiformes, les détails sont à désensabler et déchiffrer le lendemain. Et tout simplement parce qu'il fallait être « ici et maintenant » pour le vivre!

Voici donc quelques souvenirs du week-end Pascal à Olsztyn ; dans les détails, mais sans la trame :

Rendez-vous à la Porte, la police était déjà là : c'est bon signe. Ils sont fatiguants à nous proposer à chaque fois la carte au Prisme! Puisque le pas de vis est à anglaise, on va changer de table.

Quelques randonnées plus loin, il est l'heure de bouger : direction l'Euphorie? Tentons. Si on descend, on remonte le temps ; si on monte, c'est mort ; mais si on monte encore, c'est bon.

Y'a des lapines fluorescentes en mini-jupes qui se baladent : c'est pour Pâques ou pour Playboy? Ni l'un ni l'autre : le Père Noël débarque sous bonne escorte et m'offre un petit lézard brillant : trop bien!! C'est celui dont je rêvais!

C'est alors que je rencontre Marek-que-je-ne-connais pas : il paraît que c'est trop bien d'être français en Pologne ; il en sait quelque chose : il est polonais!

Direction la machine à remonter le temps : le temps d'un Martini la France est championne du monde deux fois! On ne va pas s'arrêter là : on remonte dans les fourneaux, pour s'amuser. Mais on ne voit pas venir le danger et je manque de perdre ma mâchoire. Indemne, je m'en tire avec un clin d'oeil.

Changement de sol : même ambiance. On s'attendait à trouver des panthères, mais finalement pas tant que ça. Regarde, une interaction d'ondes : les basses font vibrer les lasers...Fascinant!

Il commence à être tard : il commence à être l'heure de la chaufferie! Tout est gratuit ce soir? Cool. Il ont vraiment des beaux tickets de vestiaires ici, je le garderais bien, mais ils ont mon manteau..ha, les fourbes, ils ont tout prévu.

Ils comprennent rien à mon polonais ici, viens, on s'en va ; et tout n'est pas perdu, on a un 514! Si je vous rend mon ticket de vestiaire, vous me rendez mon manteau?

Qui me ramène à la maison? Il faut négocier en allemand...pour l'occasion je suis trilingue, mais rien n'y fait. Tant pis. Et si je chope le petit malin qui s'amuse à me siffler dans les oreilles, ça va barder!

L'important, c'est d'être à la maison pour regarder le soleil se lever, avec une petite tisane et des petits beurres. Je pense à tout à l'heure : je vais devoir faire la check-list du réveil : Une carte bancaire manquante? Une mâchoire cassée? Un chaussure perdue? Un ticket de vestiaire à la place du manteau? La porte d'entrée restée ouverte? Le frigo décongelé? Un portable sans carte SIM? Des oeufs en chocolat Playboy? Un facture en allemand?

Rien de tout ça, heureusement. Par contre, j'ai trouvé un petit lézard vert dans ma poche de jean...