Grobea


Le mont Gorbea est à la frontière de deux provinces du Pays Basque : Alava et Biscaye ; c'est le point culminant des deux régions, avec 1482m. Chaudement recommandé par les locaux, nous décidons (coloc Céline et moi) de profiter d'une belle journée d'hiver pour l'attaquer à pieds. Lorsque nous arrivons à Murua, petit village d'où part l'accès principal, des randonneurs sur le retour nous indiquent qu'il faut compter 17km de marche, soit environ 3h30-4h avec le dénivelé.
"Il est déjà 14h, vous risquez de finir de nuit... Vous avez une carte?
- Non, pourquoi, c'est compliqué à trouver?"
On est pas venu ici pour repartir aussi vite! Allez, on se le tente!

C'est parti pour 850m de dénivelé, en jean/baskets!

Cachées
Le début de l'ascension est rude, les montagnes sont cachées dans la brume et la végétation hivernale est un peu triste....Montons encore!



Pures
Vert des pâturages, bleu du ciel, les couleurs sont cristallines dans l'air frais de janvier.



Vue panoramique
Les chevaux sont en liberté ici ; qui voudrait s'enfuir d'un tel lieu de villégiature?



Montagnes d'à côté
Nous sommes à 10 minutes de Vitoria et déjà en plein milieu de la montagne!



Ascenseur
L'horizon s'éloigne à mesure que nous montons.



Relevée du courrier
Au sommet du mont Gorbea, après un final rocailleux et un plateau herbeu, nous tombons sur....une boite aux lettres! Les visiteurs laissent quelques mots au chaud dans la maison, avant que le vent ne les disperse aux quatre coins du pays Basque.



La croix de Gorbea
Visible à des kilomètres, la croix de Gorbea est le diadème qui couronne le sommet.



Descente
Nous amorçons la descente, alors que celle du soleil est déjà bien entamée. Les oiseaux du printemps seraient-ils déjà en train de revenir?



Illuminations
La nuit guette et nous sommes loin d'avoir fini, mais les couleurs douces absorbent nos pensées et nos pas ralentissent devant le spectacle.



Crépuscule bleu
Le soleil a glissé depuis plusieurs minutes, mais la lumière continue de diffuser entre les versants et rebondi sur les pierres blanches. Il n'y a qu'à suivre le chemin!

Finalement nous sommes rentrés saufs à la voiture, sans détours. Dix minutes d'autoroute plus tard nous étions de retour au coeur de la ville, au coeur de la civilisation ; encore assommés par l'air des hauteurs, l'horizon lointain imprimé dans la rétine.
Nous reviendrons, c'est promis!

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